Ce qui s’est passé depuis un an
Depuis le 1er janvier 2023, les métropolitains doivent mettre l’ensemble de leurs déchets non-alimentaires dans les poubelles jaunes, afin qu’ils soient recyclés, ce qui représente 3 kilos triés de plus par an et par habitant. Des centres de tri supplémentaires ont été mis en fonction pour répondre à l’augmentation des déchets. Un projet de recyclage des bouteilles plastiques est à l’étude (bouteilles non réutilisées) afin de répondre aux objectifs européens de 77% en 2025 et 90 % en 2029 ; pour mémoire, en 2021, nous en étions à 61 %.
Nouvelles obligations en 2024 pour les déchets alimentaires
A partir du 1er janvier 2024, la loi anti gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) mise en place depuis 3 ans, évolue et rend obligatoire pour les collectivités de fournir aux particuliers et aux professionnels des solutions de tri pour les biodéchets. Il s’agit de séparer les déchets alimentaires et les déchets verts des ordures ménagères, afin de les supprimer du processus d’incinération. Ceux-ci représentent en effet 30 % du poids de nos poubelles, soit environ 80 kg par an et par habitant. C’est ce qu’on appelle le tri à la source.
Objectifs : réduire les dépenses d’énergie en diminuant la mise en décharge et l’incinération des déchets ; réduire le bilan carbone en produisant du biogaz (méthanisation) ; fabriquer de l’engrais naturel pour enrichir les sols agricoles et utiliser moins d’engrais chimiques (substrat issu du compostage) et enfin avoir un réel impact sur l’environnement.
Le compostage individuel une solution pour réduire les déchets
Le compostage individuel permet de réduire les déchets à la source. Utiliser un composteur, c’est un tiers de volume des biodéchets en moins dans les conteneurs verts. Plusieurs formules existent les lombricomposteurs d’appartement, basé sur la digestion des déchets par les lombrics ; les composteurs domestiques placés dans les jardins ; les composteurs collectifs mis à disposition au pied des immeubles. Une question se pose doit-on tout mettre dans le composteur ? Les éléments carnés peuvent attirer les nuisibles, que peut-on proposer pour ce désagrément sachant qu’aucun aliment ne doit en principe être mis dans la poubelle marron ?
Réponse du Smictom (Syndicat MIxte de Collecte et de Traitement des Ordures Ménagères) : les restes d’origine animale peuvent être présents mais en petite quantité et enterrés au centre du compost. On peut aussi ajouter une grille au fond du bac pour éviter les nuisibles. Il ne faut pas oublier également d’alterner les matières molles et humides avec les matières sèches et dures.
La collecte dans les bornes de déchets alimentaires pour un compostage partagé
Pour les personnes qui ne possèdent pas de jardin, des points de collecte des déchets alimentaires ont été ou seront mis en place progressivement sur les différents territoires.
Pourront y être déposés les épluchures et restes de fruits et légumes mais aussi les coquilles d’œufs concassées, les dosettes de café et le marc de café, les restes de repas, de pain, de fromage, de viande et de poisson et les serviettes en papier.
Renseignez-vous auprès de votre mairie afin de savoir s’il est proposé des aides pour l’acquisition de composteurs et pour connaître les points de collecte qui seront mis en place sur votre commune.
Un bon nombre de nos adhérents utilisent déjà depuis plusieurs années des composteurs et des poubelles vertes, mais beaucoup ont aussi des difficultés pour trouver des conteneurs à côté de chez eux que ce soit en milieu rural ou urbain.
Réduire nos déchets, tendre vers moins de gaspillage, c’est modifier notre mode de consommation, une démarche difficile mais indispensable pour vivre mieux dans notre environnement.
Il y à beaucoup de travail.surtout les collectivités . certaines on du mal à avancer,en particulier la commune Peyre en Aubrac,48130?